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04/06/2012

Le "bloc" appelle à voter pour les candidats du Front et de la tempe de gauche

Réuni ce jour 3 juin 2012, le Bureau Politique du "Bloc antifranquisme" appelle à voter pour les candidats du Front et de la tempe de Gauche, non carriéristes (99, 83%) aux élections législatives.
Le BP considère qu'il peut "débloquer", qu'un "bloc" peut se tromper, et donc ne s'en excusera pas.
Analysant les provocations du "comandante" du bloc, il les a pardonnées, car "la provocation peut-être une façon de remettre la réalité sur ses pieds" (Bertold Brecht). Le provocateur, en outre, enseigne plus ce qu'il est que ce qu'il sait...et il sait beaucoup, car il a été "Maître de Conférences hors gabarit" à l'Université de Pau.
Le Bureau Politique admet que l'on puisse appeler à voter "rouge" tout en étant toujours vêtu de noir. Dans les années 1950-1960, les existentialistes s'habillaient eux-aussi en noir.
Le BP du "bloc antifranquisme" incite à voter Front et tempe de gauche, inspiré par le romancier communiste Paul Nizan qui disait, à propos des philosophes et des intellos: "ils rougissent d'avouer qu'ils ont trahi les hommes pour la bourgeoisie. Si nous trahissons la bourgeoisie pour les hommes, ne rougissons pas d'avouer que nous sommes des traîtres"( Paul Nizan, "Les chiens de garde")
Le BP appelle à apprendre par coeur les oeuvres de NIZAN, VAILLANT, BRUNO RUIZ, LUBAT , COMUNERO, et JUAN PINILLA.
Pau
ce jour

Mi "desdicha enfermiza"

  ¡ SÉ  INFELIZ,  COÑO !

Necio el que quiere ser feliz solo,
estrella presumida en un cielo recatado;
iluso quien pretende ser feliz olvidando;
¡bienaventurados esos  farsantes
rompedesdichas !

La "desdicha enfermiza" es el rechazo
del ombligo como centro del mundo,
de la orática felicidad de un astro solitario,
aquel yerro tan abismal e iluso.

Reinvindico la "desdicha enfermiza"
como el rumbo seguro que me dejó mi padre,
como las penas de todos los chingados,
de las madres palestinas, de los indocumentados,
de los sin tierra, sin techo, sin voz,
aguantando el temporal con la sonrisa tierna
de los que aún creen en horizontes colectivos,
y aún cantan por milonga o solea.

El revolucionario puede alegrarse llorando
hasta llegar a la cumbre de la epopeya,
al alma nueva, a la ética compartida,
hasta poder por fin dormir,
esperando que amanezca bonito.

En la "desdicha enfermiza",
triste de tanta lucidez,
acechan sueños de felicidad conjunta,
como futuros abiertos,
y fantasmas anhelados de justicia social.

¡Pongamos la desdicha al servicio de la felicidad !
¡Qué se junten alegres todas las desgracias!
Para el "infeliz enfermizo", la felicidad se colectiviza,
o no sirve.
Ser "desdichado crónico", es mirar con los ojos de todos,
y desenmascarar a los Judas de la "felicidad saludable".

Jean Ortiz

Centenario y coleando. Un centenaire qui "bande" encore.

Le 4 juin 1912, Luis Emilio Recabarren fonda le Parti ouvrier socialiste du Chili. Dix ans plus tard, il devint le Parti communiste du Chili.
Malgré toutes les persécutions, il reste profondémént enraciné dans le terreau populaire.

Dans le "Canto General", Pablo Neruda dédia un poème (1949) à "son parti"


A mi partido

Me has dado la fraternidad hacia el que no conozco
Me has agregado la fuerza de todos los que viven
Me has vuelto a dar la patria como un nacimiento
Me has dado la libertad que no tiene el solitario
Me enseñaste a encender la bondad, como el fuego
Me diste la rectitud que necesita el arbol
Me enseñaste a ver la unidad y la diferencia de los hombres
Me enseñaste como el dolor de un ser ha muerto en la victoria de todos
Me enseñaste a dormir en las camas duras de mis hermanos (...)