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20/12/2012

Prophétie maya


ADIEU........................................!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

19/12/2012

Vive la fin d'un monde!

 

Vive la fin d'un monde!

 

Vive la fin d'un monde

un monde sans fin de faim

sans eaux potables pour toutes les tables

d'un monde pour quelques uns

vampires, saigneurs, gagneurs,

arrivistes, cyniques, friqués,

m'as-tu-vus, fils de...,

d'un monde d'Homo Economicus,

marchandisés, clonés,

variablés d'ajustement,

ressourcés inhumainement.

 

Vive la fin d'un monde

où des révolutionnaires deviennent autruches

où le sport putréfie

où la solidarité se tait

où l'insolidarité paie,

où la lutte des classes archaïse,

où les mots font perdre des voix,

font perdre la voie :

"lutte des classes", "socialisme",

"nationalisations"...

 

Vive la fin d'un monde

où les médias pensent pour toi

où la pub est putassière,

où l'esprit critique agonise,

où tout passe à la caisse,

à la casse d'hommes et de femmes

aliénés, exploités, aseptisés,

consensués, décervelés, àpoilisés,

où l'on te chies dessus, pour ton bien,

où le profit avilit tout,

où l'éthique n'est qu'un vieux tic,

où tous les dés sont pipés,

où la souffrance souffre,

où la famine a faim de l'homme.

 

Vive la fin d'un monde

où il faut plaire aux puissants,

où écraser les autres, c'est réussir,

où se mettre à genoux, c'est monter plus haut,

où le populiste est celui qui tient ses promesses

où liberté s'écrit avec un D,

comme "Dollar"

et un O, comme obéir,

où le pauvre vaut moins qu'une guigne,

où sans argent, point de gagne,

où les sacrifices se font "rigueur"

et la trahison, religion.

 

Vive la fin d'un monde

trop vieux pour être juste,

où le paraître avale l'être,

où le rêve est sans espoir.

 

Qu'advienne un monde monde,

un monde de tous les mondes,

de toutes les frondes,

un monde qui gronde

sous les glaces qui fondent.

 

Jean Ortiz.

18/12/2012

Opposition vénézuélienne : la gueule de bois

L'opposition vénézuélienne accuse le coup après les élections "régionales": une nouvelle avancée du chavisme sans la présence physique du président...
L'opposition, fragilement "rassemblée" dans la MUD ("Table d'unité démocratique"), est depuis dimanche comme K.O. debout, de l'ultra-droite aux "adecos", membres de l'ex social démocrate parti "Action Démocratique". Elle tablait sur la maladie de Chavez et pensait qu'elle commencerait à lever "l'hypothèque Chavez"... Grossière erreur de calcul.

Les médias, peu suspects de sympathie chaviste, s'interrogent sur le thème: "que fera-t-elle pour survivre" et affronter une de plus en plus probable élection présidentielle à court terme? En effet, si le 10 janvier 2013 le président Chavez ne peut prendre ses fonctions et assumer un quatrième mandat, l'intérim sera assuré par le président de l'Assemblée Nationale, Diosdado Cabello, et ce dernier devra convoquer de nouvelles élections présidentielles dans un délai de 30 jours. Dans ce cas de figure, Nicolas Maduro, successeur désigné par Chavez, et qui s'affirme chaque jour davantage comme un fin politique, un homme de convictions, convaincu de la nécessité de poursuivre "l'option socialiste", affronterait Henrique Capriles, reconduit dans son mandat de gouverneur de l'Etat de Miranda  (qui englobe une partie de la capitale et "regroupe" à la fois des beaux quartiers et des "ranchitos" (quartiers pauvres) du Petare). Pour le professeur C. Blanco, de l'Université Centrale de Caracas, "l'opposition doit revoir sa stratégie". Elle manque d'"un message clair alternatif". En résumé: l'anti-chavisme, c'est un peu court...
Le secrétaire exécutif de la MUD, Ramon Guillermo Aveledo, dans une interview à la chaîne "Globovision", reconnaît hier que les résultats du 16 (victoire nette des candidats du PSUV dans 20 Etats sur 23), sont "un coup très fort" pour l'opposition. "Cela nous a fait très mal". L'arrière goût de défaite aux présidentielles a pesé au sein d'un électorat anti-chaviste contraint de constater que l'enracinement populaire de la révolution repose sur des acquis sociaux, sur la conquête et défense intransigeante de la souveraineté nationale...
Le quotidien "El Nacional " opine que "le chavisme s'en sort sans Chavez". Bien vu. L'éditorial attribue la victoire à la fois "à Chavez, mais pas seulement à lui".
A La Havane, le président, selon le quotidien "Ciudad Caracas", "recommence à travailler".

Jean Ortiz