Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/01/2014

J'ai peur de Manuel Valls

 

Le ministre dieudonéphobe de l'Intérieur sonne faux. Droit dans ses bottes, Manuel Valls est dans la posture (l'imposture?), avec sa "loi d'exception", alors que l'arsenal juridique existant permet de poursuivre le racisme et l'antisémitisme. En malin matamore, le ministre alimente "l'affaire Dieudonné" pour se donner une stature de "présidentiable", en jouant avec de la dynamite. Peu importent les explosions présentes et à venir pourvu qu'il apparaisse comme "homme d'ordre", de fermeté,  de "combat politique", défendant "la France" et le système. Ses conseillers en "comm" méritent du sarkozysme et de "l'excellence libérale".
A ce jeu machiavélique les partisans du "comique" antisémite vont se multiplier et se radicaliser. Mais qu' importe:..tout fait ventre pour faire diversion, et "Normal premier" doit s'en réjouir. Enfin un leurre efficace, un répit sur le chômage, les retraites, les salaires, la TVA, la fiscalité, les services publics, la Centre Afrique...Et tant pis pour "la gueuse", la République et les dangers qui guettent notre déjà maigre démocratie. Le Front national à nos portes? Quel formidable repoussoir!!

Ça pue les années 1930 à la différence près que l'on ne sait où se situeraient tel ou tel, bien que...

J'ai peur lorsque de pâles politiciens impeccablement cravatés jouent des personnages de composition à des fins carriéristes. L'histoire est pleine d'exemples de "petits messieurs" qui pour devenir "grands" ont piétiné les libertés, la démocratie, la justice, embastillé les syndicalistes, les opposants... Ça commence par la stigmatisation des ROMS, ça continue par l'instrumentalisation de Dieudonné, et ça peut finir par la répression contre le mouvement social, les militants de gauche, les communistes, et l'instauration d'un "régime d'ordre". Les capitalistes en redemandent. L'histoire peut se répéter en grimaçant. Bénis soient les profits. Ils y trouvent toujours leurs comptes.

 

Alimentée par les propos haineux, insupportables, de l'ex bouffon et les réactions "anti-système" nées de la crise sans rivages, du rejet du cirque politique, des magouilles, du si commode "tous pourris", la vague Dieudonné monte, monte... (attisée par une "coalition" contre-nature). Qui sert-elle? Qui a intérêt à l'alimenter? Des milliers de jeunes s'y trompent de colère. Manuel Valls s'en réjouit-il? Il me fait vraiment peur. J'ai peur des pompiers pyromanes.

 

Jean Ortiz

08/01/2014

ESPAGNE: les rois mages ne sont plus ce qu'ils étaient

 

 

 

Cette année, Gaspar, Melchior et Baltazar, rois légitimes, ont demandé le 6 janvier à "Sa Majesté- Juan Carlos- de- Bourbon- par- la- grâce- du- caudillo", d'écouter 62% des Espagnols et "d'abdiquer", avant la chute finale. Nous ne faisons pas ici allusion à un quelconque Robespierre espagnol qui attendrait son heure, mais aux béquilles royales qui ne parviennent même plus à empêcher de tomber "JC". Depuis son accident de chasse à l'éléphant en avril 2012 au Botsuana, (chasse royale aux frais des contribuables), et l'inculpation de Monsieur gendre, Inaki Urdangarin, dans l" 'affaire Noos", puis les poursuites contre l'infante Cristina, tout boite.

 

 

 

Dans les rues, les Républicains, de plus en plus nombreux, s'apprêtent à crier plus fort: "Se va a caer, se va a caer, la monarquia impopular!"(plagiat)

 

Le brave mage Gaspar, roi branché, suivant son étoile, a demandé à l'agence "Sigma dos" de sonder les Espagnols en période de libations, donc débarrassés de l'intox médiatique. Pour la première fois depuis la mort du "caudillo" (en novembre 1975), père spirituel de sa Majesté "JC", seule une minorité d'Espagnols (49,9%) , soutien la monarchie juancarliste, illégitime (non élue), parasitaire, et qui dure-dure depuis 38 ans. Jadis "immaculée", selon les intégristes de la "transition post-dictatoriale modélique", elle est tellement plombée aujourd'hui par les scandales à répétition, les affaires de corruption, que la revue people "Hola" a entrepris de "laver" l'image salie de la "Maison royale". Entreprise désespérée. Il faudra y aller au karcher!

 

 

 

A chaque apparition, le vieux monarque marque des points contre son camp. Son prince de fils et sa belle fille, la roturière Laetitia Ortiz, trépignent d'impatience.

 

Selon le site "publico.es", en saluant militairement ses compagnons militaires, le 6 janvier, à l'occasion de la "Pâques militaire", et du nouvel an militaire (au Palais Royal), "le roi a offert un aspect de sénilité". Cruel! Très cruel! Il a lu un texte de façon incompréhensible, charabiesque. Ce galimatias, selon la cour, était dû au "manque de lumières". Tout est dit: vite, vite, les Lumières!

 

Dans d'autres interventions ministérielles il fut question "d'unité de l'Espagne"... une mise en garde voilée mais inquiétante contre le complexe et majoritaire "processus d'auto-détermination" en marche en Catalogne, et contre les changements rapides au Pays-basque où l'ETA s'apprêterait à déposer les armes.

 

 

 

Que de chemin parcouru et quel changement historique pour nous tous, en France, fils et filles, petits fil(le)s de combattants communistes, anarchistes, socialistes, poumistes, simples républicains, nous tous descendants de cette guerre d'Espagne antifasciste (1936-1939), de ses expériences auto-gestionnaires, du courage des milices, des Brigades internationales; de l'héroïque résistance de l'Armée populaire républicaine, des guérilleros espagnols en France, de la MOI, nous qui depuis plus de vingt ans menons le "combat de mémoire" et n'avons pas abandonné la revendication d'une République sociale et fédérale (la "Tercera"); d'autres camarades préfèrent parler de "révolution". Je ne crois pas d'ailleurs que les deux aspirations s'opposent. Le travail de mémoire, rigoureux, des associations, qui ont essaimé, l'implication scientifique des historiens, ont permis de dépasser le climat fratricide de jadis. Et ce n'est pas la moindre des avancées.

 

 

Jean Ortiz

05/01/2014

Le grand large

La plupart des leaders de l'opposition vénézuélienne ont pris leurs vacances de fin d'année loin du pays qu'ils aiment tant:

le maire du "municipio" de Sucre se l'est coulée douce à Miami, tout comme le porte-parole de l'extrême droite, Leopoldo Lopez

Le gouverneur de Miranda, Henrique Capriles, a loué 20.000 euros un jet privé qui l'a jeté sur l'île caribéenne hollandaise de Aruba