14/05/2012
Le "Sol" (Soleil) des Indignés
La police aura du mal...Les "Indignés" ont reconquis les places, après les violences policières de la veille. Les matraqueurs pourront masquer un temps le soleil, ils ne pourront pas l'empêcher de briller pour tous les éveilleurs de conscience.
La presse souligne que les places espagnoles "débordent de solutions et d'alternatives" !!!! Attention danger !! Les "Indignés" passent de la colère à la conception et à la construction d'alternatives... Il est temps de les mettre au pas !! Ils "cuestionan" de plus en plus le système économique, la fausse alternance, le bipartisme consensué... !!! C'est insupportable pour les deux grands partis du pacte de la "transition". Les "INDIGNES" sont plus forts, plus déterminés, plus conscients qu'en 2011 !! Virgencita del Pilar !! Qué vuelven los rojos!!!!!!
Jean Ortiz
18:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2012
J-L Mélenchon: les oreilles et la queue
Quel que soit le résultat de la "faena" qu'il entreprend, J.L. Mélenchon sortira par la "puerta grande" (avec les honneurs).
Il en faut du panache, et du courage politique pour prendre le toro par les cornes et aller affronter, face à face, la "bête immonde", je parle des cadres, de l'appareil du FN, et non des millions d'électeurs qui se trompent de colère et de solutions. Et, au lieu d'applaudir, ne voilà-t-il pas que les "politologues médiatiques", Martine Aubry, et bien d'autres, trouvent ce courage déplacé, contre-productif, démago, populiste, et j'en passe.
Ne soyons pas cruel, ne rappelons pas combien, ni comment, les uns et les autres ont joué avec le Front National, jusqu'à en faire un parti désormais prétendument "républicain", banalisé et respectable. Eh bien, non! Le déni de réalité a toujours conduit au pire; ce n'est pas en détournant les yeux que les thèses fascisantes du Front National reculeront. Il faut combattre la pire des menaces contre la démocratie par une bataille idéologique frontale, et par une politique qui améliore le quotidien de ceux d'en bas. Si, par malheur, le nouveau président et son gouvernement capitulaient devant les marchés, la menace d'aujourd'hui se concrétiserait demain. Le Front de Gauche a raison: il faut "se la jouer" (se mettre en danger), comme disent les Espagnols, si l'on veut circonscrire l'incendie. Seul le poids politique et électoral du Front de Gauche constitue le contre-feu nécessaire.
Jean Ortiz
20:44 | Lien permanent | Commentaires (2)
Les métastases chavistes
Le président Hugo Chavez vient de rentrer à Caracas après avoir terminé un traitement de radiothérapie à La Havane, où il était hospitalisé depuis le 30 avril. Il devra se conformer strictement aux indications médicales pour continuer à traiter son cancer. C'est dire que le président, qui revient, dit-il, pour prendre la tête de la bataille électorale et politique en vue des élections présidentielles du 7octobre, n'est pas pleinement rétabli. Il continue de jouir d'une grande popularité.
Tous les sondages donnent au président Chavez environ 62% des intentions de vote s'il est candidat et en mesure de mener le combat... Le Parti socialiste uni du Venezuela bénéficie quant à lui de la sympathie de 55% des "sondés". Il convient de prendre ces chiffres avec prudence car l'on connaît la relativité des sondages, leur possible instrumentalisation, mais ils inquiètent Washington. Pour l'heure, le candidat "libéral" de "l'opposition unie", Henrique Capriles Radonski, malgré le soutien de toutes les droites, d'une fraction de l'ex-gauche, et des largesses des Etats-Unis, ne parvient pas à décoller.
Jean Ortiz.
19:59 | Lien permanent | Commentaires (0)