13/05/2012
Les Indignés et les indignes
Les Indignés et les indignes.
Ils aboient tous, les chiens de garde du capitalisme espagnol, en piteux Etat, prenant l'eau et le fric de toutes parts et des mêmes poches... il leur faut sauver l'essentiel et notamment faire payer au peuple la note de l'orgie immobilière du PSOE puis du PP...
Ils aboient: "les "Indignés" sont de retour". Gilipollas!! Ils n'étaient jamais partis!!
Le 12 mai, par dizaines de milliers, ils ont envahi les rues et places de 80 villes espagnoles et comptent y rester, pour fêter l'anniversaire du 15 M 2011 et l'amplifier... Ils ont aujourd'hui mille raisons de plus qu'hier de "encabronarse" (se fâcher "grave"). Le gouvernement néo-franquiste ampute (avec tout mon respect pour les putes, ces travailleuses dignes et surexploitées) l'essentiel... Ces indignes politiciens amputent les budgets vitaux, ceux de la santé et de l'enseignement, à coups de 25 à 30%, "puteando" (faisant chier le peuple). Toutes ces "putadas" (vacheries), traduisent la putréfaction du néo-libéralisme, de l'Union Européenne, de la BCE, du FM...
Qué se vayan todos !! HP !! Places au Peuple!!
Jean Ortiz
08:10 | Lien permanent | Commentaires (2)
Impôts plein pot pour l'Eglise espagnole?
Impôts plein pot pour l'Eglise espagnole?
Une campagne de pétitions se développe en Espagne pour que la très Sainte et riche Eglise espagnole, riche comme Crésus, paye enfin le IBI: impôt sur les biens immobiliers. L'Eglise espagnole possède un patri-moine immobilier capable d'offrir un toit à des centaines de milliers de sans toit. Sans toi Seigneur, comment le mettre à contribution? Comment peut-on faire le bien sans payer l'impôt sur les biens?
Selon le Concordat signé entre l'Eglise espagnole, l'Etat et le Vatican, l'Eglise reçoit un pactole de l'Etat espagnol, au lieu de s'autofinancer comme elle s'y était engagée, et l'on sait que parole de Dieu n'est pas voeu pieux... Non contente de DESOBEIR A LA PAROLE DE DIEU, l'ingrate crache dans la soupe et S'en Va Tiquant, se préservant et du préservatif et de l'avortemant et de la contraception... , au nom de Dieu et sans ses foudres.
Les associations laïques espagnoles demandent l'annulation de l'aide publique que l'institution espagnolissime reçoit, et que la Déclaration des revenus divins soit enfin conforme au pactole accumulé et à la parole de Jésus, un brave homme, qui savait compter et n'aimait pas les marchands du Temple... Il détesterait les "marchés", leurs valets, les pourris de fric, les spéculateurs, tous les Ponce Pilate à la Rajoy, Aznar, Camps, Aguirre, Cospedal, Barbera...
Les laïques espagnols exigent urbi et orbi l'annulation de ces accords de 1979... L'Eglise s'y engageait alors à s'autofinancer. Mais c'était l'Eglise de monseigneur Tarancon, vomi par les franquistes, pas l'actuelle, celle de Mon Saigneur Rouco, adoré des néofranquistes. Amen. Aux mains pleines.
Saint Jean
08:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2012
Soutien aux candidats du Front de Gauche contre François Bayrou
Permettez, en tant qu'intellectuel, comme aimait à dire Jean-Paul Sartre, que je me mêle "de ce qui ne me regarde pas"... Petite provocation pour inciter les intellectuels à se mouiller... Je connais Daniel Labouret et Anne-Marie; ils sont de ces militants altruistes, qui se donnent sans compter, sans ambition personnelle, sans carriérisme... Je les soutiens. Mais je soutiens aussi la démarche novatrice du FRONT DE GAUCHE. La question, dit le Front, est certes de changer le berger, mais surtout de ne plus être troupeau. Le Front de gauche a tiré aux Présidentielles des salves d'avenir; il a rallumé les rêves populaires, réveillé l'espoir et l'utopie, concrète ; l'utopie, "cette vérité prématurée" (Lamartine).
L'utopie , si nous le voulons, peut devenir la société de demain... Donnons aux candidats du Front de Gauche le plus de poids possible. Ouvrons ensemble de nouveaux horizons solidaires... Plus je travaille sur la Résistance, sur les Guérilleros espagnols, sur les changements en Amérique latine, plus je suis convaincu que les morts n'ont pas la mémoire courte, que les combats d'hier vivent dans les luttes émancipatrices d'aujourd'hui. Elles les prolongent. Demain est déjà aujourd'hui.
Jean Ortiz
Universitaire
18:24 | Lien permanent | Commentaires (0)