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13/07/2012

Des nouvelles de la dictature vénézuélienne

Au Venezuela, la campagne des présidentielles (6 octobre) voit la droite, chouchou de "Le Monde", de "El Pais"... ramer, ramer. Elle est tellement muselée par le régime qu'elle se définit comme "social-démocrate" et n'a rien à dire d'autre que: "Chavez populiste, autocrate" et à cacher son véritable programme: la privatisation de l'entreprise publique pétrolière PDVSA. PDVSA finance les "missions" ( programmes sociaux ) du dictateur. A quand Total nationalisé finançant la culture, la santé, l'éduc...? Depuis 11 ans, quatre millions d'emplois ont été créés. Le candidat Chavez s'est rendu à Barcelona (état de Anzoategui) pour prendre la tête d'une "caravane" populaire de 2,8 km de long. De telles queues, contraintes et forcées, avec port obligatoire du tee shirt rouge, démontrent le caractère dictatorial du régime. Interrogé sur le sommet social de François Hollande, Chavez a répondu: "je ne suis pas un montagnard".

Jean Ortiz

12/07/2012

Espagne: le match du siècle

Résultat du dernier "clasico":
  Zapatero 15-Rajoy 65

Chronique de rackets ,de vols à grande échelle et d'un pillage organisé.

Les très violents "tijerazos" (coups de ciseau) contre ce que les médias espagnols appellent "l'Etat de bien-être social", l'ont quasiment détruit.
Le gouvernement Rajoy vient d'annoncer de nouvelles mesures anti-sociales d'une brutalité inouïe. Les "recortes" (amputations) supplémentaires s'élèvent à 65 milliards d'euros. Lorsque, le 12 mai 2010  le socialiste Zapatero (cordonnier) infligea le premier "coup de ciseau social" aux salariés espagnols, il ne s'élevait qu'à... 15 milliards...comme quoi il vaut mieux l'austérité de gauche...à tout prendre !!
Les chômeurs vont voir leurs indemnités réduites, les fonctionnaires sont une nouvelle fois plumés (suppression de primes, baisses de salaire, remise en cause de leur statut), la TVA espagnole (IVA) va grimper d'une fourchette entre 18 et 21%. La réforme des retraites, sale boulot de Zapatero, qui devait arriver à terme en 2027, sera anticipée...
Rajoy a reconnu devant les "cortes"(parlement) qu'il "n'avait pas les mains libres", mis sous tutelle par "l'Europe". Quel aveu! Cette Europe-là est un garrot; elle menotte les pays.
Quant à la fachote et vulgaire présidente de la Communauté de Madrid, la Madame Aguirre, elle s'est moquée de la marche des mineurs, accompagnée avant-hier par 20 000 personnes dans les rues de Madrid. "C'est peu". Faut-il rappeler que la brutalité policière s'est traduite par 18 arrestations et 76 blessés?
Le chef du gouvernement espagnol a indiqué qu'il préférait la méthode forte et dure ,pour faire passer la pilule, à la méthode soft: assises, sommet social, pommade, apaisement ,comités, conférences, circonférences, circonvolutions...Il a au moins le mérite de la franchise.
Jean Ortiz




Le démago noir de la République

Le ministre Vincent Peillon a lancé un appel solennel pour des "nouveaux hussards noirs de la République". Il a réaffirmé tout l'amour qu'il porte à l'enseignant, et va créer un comité pour jeter les bases d'une commission afin d'évaluer cette cote d'amour. Il est désolé parce qu'il y a, paraît-il, "crise de recrutement et de vocations". Tous les postes au Capes ne sont pas pourvus, faute de candidats.

Vous nous prenez pour qui, monsieur le ministre? La ficelle est un peu trop grosse... S'il y a manque de candidat, c'est parce que la LRU dissuade: études plus longues, pas de formation, pas d'année de stage rémunéré, et depuis une vingtaine d'années, une dévalorisation vertigineuse du métier: salaires bloqués, pas de revalorisation, réputation écornée après les déclarations d'un certain ministre de tutelle, dégradation des conditions de travail, d'études, etc. Le parti socialiste est co-responsable de ce bilan, et des orientations Bologne, Lisbonne, "Économie de la connaissance", etc.

Alors, s'il vous plaît, monsieur de ministre, ne nous faites pas prendre des courges pour des radis; il est trop facile de culpabiliser les jeunes. Votre discours, à première vue sympathique, déborde en réalité de cynisme et d'hypocrisie.
Moins de faux bons sentiments, de pommade, et plus de concret!

Jean Ortiz