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23/05/2012

Le Parlement européen renverse la dictature chaviste

Encore et toujours Chavez... ce dictateur qui a gagné démocratiquement 17 élections (sur 18) depuis 1998, qui s'est soumis à un "référendum révocatoire" (c'est inscrit dans la Constitution bolivarienne)... Imaginez en France un tel référendum à mi-mandat des talonnettes à grandes oreilles... Encore et toujours Chavez, dictateur, vu que les Etats-Unis l'ont décidé ainsi... Et les caniches de l'Union européenne, du Parlement européen, emboîtent le pas, aboient, et vont punir cet affreux satrape, comme ils firent avec les gouvernants du Maroc, de l'Egypte, de Tunisie, de Lybie... Avec de tels gardiens des libertés, nous pouvons dormir tranquilles.
Aujourd'hui 24 mai, à l'issue du débat sur des cas de violation des droits de l'homme, de la démocratie et de l'Etat de droit, les eurodéputés devraient voter une résolution pour condamner Caracas coupable de vouloir sortir de la Commission Inter-américaine des droits humains. Cet organe fait partie de l'ex ministère des colonies de Washington, l'OEA, (Organisation des Etats  Américains). Le Venezuela appelle les pays du continent à constituer leur propre structure des DH, indépendante des Etats-Unis. Crime de lèse-majesté. Heureusement que l'on peut compter sur le Parlement européen pour violer l'indépendance et la souveraineté d'un pays dont les dirigeants ont été élus démocratiquement. Et ceci en pleine campagne des présidentielles au Venezuela. Qu'importe!! L'Union Européenne appelle ainsi à voter contre Chavez... Il doit y avoir anguille sous les intérêts capitalistes (pardon: néo-libéraux).

Jean Ortiz

CUBA, un fortin assiégé

CUBA, un fortin assiégé

Dans le courrier des lecteurs de "L'Huma" du  23 mai 2012, M. Claude Fortin répond à ma colère contre la vision unilatérale présentée de Cuba par l'émission Thalassa... Il écrit: "défendre becs et ongles Cuba contre l'impérialisme américain (...) c'est un peu court et caricatural. D'ailleurs, la caricature se trouve être des deux côtés".
Je conseille à M. Fortin de mieux lire "L'Huma" tous les jours, en tout cas ce que j'écris sur le sujet depuis des années... J'essaie d'avoir une pensée critique sur les réalités cubaines, sans  abandonner un devoir essentiel: la solidarité. D'abandon en abandon, de nombreux camarades ont perdu le réflexe internationaliste... L'évolution des Robert Hue, J.C Gayssot... témoigne des dangers qui nous guettent. Alors: ni opportunisme ni dogmatisme.  L'impérialisme n'a pas changé de nature...et ce n'est pas Cuba qui maintient un blocus (vieux reste de "guerre froide") contre les Etats-Unis !! J'écrivais récemment: Cuba: ni paradis ni enfer. Je me tiens à cette approche. Et pour le reste: "une barricade n'a que deux côtés" (Elsa Triolet)

Jean Ortiz  agent 3027 du G2

Marée verte en Espagne

Marée verte en Espagne

Les "camisetas" vertes ont envahi hier les villes espagnoles... Rien à voir avec Cécile Duflot négociant une marée de députés verts, avec un score très très vert... pour "rénover la politique"...

La journée d'hier, même s'il faut se méfier des qualificatifs, restera "historique". Une grève générale de la maternelle à l'Université a paralysé l'enseignement (suivie à 80%). Du jamais vu !! Tous les syndicats, tous, de lycéens, de professeurs, d'étudiants, les associations de parents d'élèves... Une déferlante verte, rouge de colère contre les trois milliards d'euros de coupes (recortes) dans le budget de l'éducation. A quoi bon être cultivé alors que le chef du gouvernement ne lit que des revues sportives et déteste les livres... La police, elle, n'a pas cultivé le calme. Elle est entrée dans l'Université Complutense de Madrid pour y arrêter deux militants étudiants, et a chargé contre les manifestants. Dans toutes les villes on a manifesté sous le slogan: "L'éducation n'est pas un coût mais un investissement".
Pour les syndicats: au-delà du sabrage, il s'agit bel et bien d'un "changement de modèle", d'en  finir avec le service public, très imparfait, bancal et limité, en Espagne. Où est le bon vieux temps jadis où l'Eglise se chargeait de l'enseignement et où l'on chantait tous les matins, bras tendu, le "cara al sol"? Il n'est pas très loin.
La Confédération européenne des syndicats a envoyé aux syndicats espagnols 500 euros pour acheter des "bocadillos".

Jean Ortiz