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04/06/2012

Venezuela: les outils de la révolution

Le 2 juin 2012 , sept partis politiques vénézuéliens ont constitué à Caracas le Conseil Patriotique des Partis Politiques du Grand Pôle Patriotique.
Il ne s'agit pas, selon ses membres,  Parti socialiste uni du Venezuela (chaviste, plus de cinq millions de membres),  Parti communiste du Venezuela, Patrie pour tous, Union populaire vénézuélienne, Mouvement révolutionnaire Tupamaro, Parti indépendant pour la communauté nationale, Mouvement électoral du peuple, Patrie pour tous Maneiro...d'un rassemblement uniquement destiné à assurer la réélection de Chavez aux présidentielles du 7 octobre.
Les dirigeants et militants des différents partis ont appelé à l'unité révolutionnaire, à  l'anti-impérialisme, à dépasser le sectarisme, et à rester unis, avant, pendant et après les élections, pour construire le "socialisme du 21ième siècle". Le Conseil est conçu comme un espace ouvert d'échanges, de débats, de réflexions, d'alternatives et de construction.
Jean Ortiz

Pour le Nobel d'économie: la crise, mon cul!

LA CRISE: MON CUL!
Le prix Nobel d'économie, l'américain Krugman , vient de publier un essai qui démolit la doxa néo-libérale. Ce monsieur n'est pas marxiste, ni rugbyman castrais, seulement "keynésien" . En Espagne (pays de footebol), son essai a pour titre: "Acabad ya con esta crisis" ("Finissez-en avec cette crise!!!!")
Son éminence accuse les politiciens et économistes "néo-libéraux" d'entretenir et d'alimenter volontairement une "crise gratuite", pour présurer le peuple. On s'en doutait un peu...
Cette grande "star" mondiale prône des investissements PUBLICS massifs (chavista va!), la stimulation, par l'Etat, (quelle horreur: le retour de l'Etat!), de la production et de la création d'emplois qui en découlera. En investissant davantage, le PIB et l'emploi grandiront....Il fallait le trouver! Même Mélenchon était passé à côté.
Ce Nobel ô combien subversif, insiste sur l'augmentation des "dépenses sociales destinées aux plus pauvres", car ils auront davantage d'argent et consommeront davantage!! Tu entends Pierre (Laurent)? Tu ne l'avais jamais dit !! Recalé au prochain Nobel!
Krugman se prononce également ,crûment, pour la baisse des loyers et des "hypothèques" , qui rendent les familles populaires esclaves des banques...
Monsieur le Nobel démonte un à un les mythes et dogmes néo-libéraux , tels que: l'austérité est incontournable (aux yeux des austérophyles de droite et de gauche), mais contre-productive;"la Grèce a vécu au dessus de ses moyens", (un seul moyen pour combattre la graisse: dégraisser !...de son compère Claude Allègre)...L' agent KR4OU5GE de l'ex-KGB doit lire tous les matins "L'Humanité"!!
Il traite les lieux communs et rengaines "néo-libéraux", usés jusqu'à l'os, de "mensonges" (eh papy, n'exagère pas!) ; un exemple: la supposée "non existence d'alternatives" serait un leurre entretenu par les "libéraux" pour garder le pouvoir... Krugman fait remonter  aux années 1980 (des si délicieux, cultivés et sex-symboles Reagan et Thatcher) l'origine de cette politique prédatrice, délibérée, à faim de saigner les peuples et amasser les profits...Tu mens crûment Krugman! Les capitalistes sont foncièrement altruistes.
Il est grand temps que ce penseur-panseur reçoive le grand prix Marx-Engels de l'Académie des Sciences de l'URSS , et "la médaille Simon Bolivar" du Palais de Miraflores. En général, on donne le prestigieux Nobel à des plus couillons et serviles que lui...Il a dû passer à travers les mailles!
Ce matin, je sors faire pisser Carabistouille avec plaisir, malgré le mauvais souvenir des premier jours: chiot, elle urina sur
le carton des oeuvres complètes de Lénine (vertes) de nos ex et tendres "Editions Sociales". Depuis, lors des promenades sur la "coulée verte", elle fait la chasse aux électeurs du FN ,en se jetant sur eux malgré la laisse! Et ,de plus, il pleut ce matin. Un temps de chien!
Jean Ortiz

03/06/2012

Las noches desveladas

PARA GERARDO EN SU CELDA
y para la hija de la maestra

 
Las noches desveladas son
las más reparadoras,
las que poco reniegan de la lucidez.
El Capitolio, corazon desquiciado de Toulouse,
a las cinco de la mañana,
cobija una humanidad insegura;
después llegan los limpiadores,
una humildad callada, noble de tanta precariedad.

Andaba jadeante y tembloroso,
frente al metro boquiabierto.
En el umbral de la librería
dos jóvenes se desamaban gritando;
siempre lo mismo: sombra y sol,
a cualquier hora del día puedes torear de verdad,
o abandonarte a desmayos hipócritas,
a falsedades más reales que la verdad.

Pasé por mi pequeña España: el barrio Saint-Michel,
el de los soberbios exiliados republicanos españoles,
donde malviví aquel camino de cruz: "turboprofesor",
de tren en tren, de rabia en rabia, de golpe en golpe,
levantándome a la hora de los obreros de la basura,
los que hablaban idiomas de allá, como míos.

Tras horas de insonmio, la autopista se multiplica,
se desdobla: estás en ella sin estar, buscando los rieles, la vieja "dos caballos".
Toulouse. En cada rotonda un cambio de vida posible y te niegas a desamar,
a desarmar maquis íntimos, esperando ausentes palabras transoceánicas.
Hay noches donde el vacío memorial no se colma de esa ausencia presente.
La reniegas en falso, pero al abrir el recuerdo de su pecho,
 te cierra las palabras.

Estaba dando vueltas buscando el camino de Argeles
para intentar volver o Argelos, tratando de regresar,
tras tantas emboscadas descorridas,
tantas puñaladas militantes, fraternas y hasta altruistas,
para atracar al que quise como último embarcadero,
al que nos prometimos, y recién lo reiteramos, en grandes tempestades.
Quisiera volver a encontrar aquellos besos espigados,
y la pared donde trepaste, aquel poemario ensalmador,
pero el silencio enloquece cuando no es callado,
y sigo dando vueltas...como molino enajenado,
embarrado y burlesco, buscando tu pueblo...

Me obsesionan las palabras tuyas Gerardo,
alabando poemas nuestros desde el fondo de tu mazmorra californiana.
El poeta eres tú Gerardo,
condenado a más de dos "perpetuidades",
sin amor, sin visitas, acusado de "intención" de terrorismo.
Sólo "intención", como mi búsqueda enamorada ,
por ser "agente cubano", eslabón de aquellos "cinco" encarcelados,
más libres que cualquier máscara espejista del puto "mundo libre".
Los desalmados del Norte criminalizan hasta las intenciones,
como otros crucifican a los nuevos herejes, a los utopistas,
a los "populistas", a los revolucionarios, siempre "arcaicos", claro.
Ese "arcaísmo", utopía prematura, será la realidad de mañana.
¿Qué queda de nosotros Gerardo en esta noche lluviosa, aqui en Toulouse?

¿Tú y yo, solos? Tú en una celda. Yo calle 70.
Una voluntad de lucha comunista, inclaudicable.
El no rendirse jamás, aunque exhausto.
Pero el combate a veces se viste de luto,
tocan a rebato sin sonido,
y nos quedan palabras enturbiadas,
encrucijadas tramposas del decir y del hacer,
nuestra soledad compartida como hermana bandera,
huérfana de muchos sentimientos de aquellos años de "la Sierra".

Arranquemos las máscaras de una vez Gerardo. ¡"Sierra" para siempre !
No nos quedemos cortos frente a los actos.
La dignidad y el dolor merecen redención, presencia y cariño.
Cuando el éxodo de Mariel, por mi calle pasaron muchas desgracias,
y Fidel se creció como nunca. Mariel, como un nombre de mujer.
Aquella noche abandonada, cuando me llegaron tus palabras,
el vacío me fascinaba, y soñaba lo imposible: el vértigo,
mis calles de la Habana, posibles calles de mi mañana,
pero tomados de la mano, eso si, esa mano que tanto me duele,
hasta querer desangrarme.

Le prometo esta noche unas bodas imprescindibles,
con tu tierna presencia Gerardo, intencional, deliberada,
puño y amor en alto. Con Fidel, Camilo, Nicolás, El Che, Silvio, Alejo,
y René, mi pintor de los carnavales, de las mujeres floras, de tantos escalofríos dolorosos.
Un dolor puede parir mundos nuevos.

Jean Ortiz
a dos de junio del 2012